19 septembre 2006

Il est parti vers sa Vraie Vie !



Camille est parti, et bien arrivé.


Nous l'avons conduit à Orly, le Dimanche 3 Septembre.
Le matin au réveil il nous a dit : "je ne pleurerai pas", et il n'a pas pleuré... lui.
Je lui avait bien tout expliqué, mais il m'a fallu du temps pour m'en remettre.

Il est bien arrivé, il a repris l'école. Grande nouveauté, cette année il a un maître !
Je vous en dirai plus sur : La Vraie Vie du Vrai Camille .

Bon, je tente la photo. Ouiiiii, ça marche !!!

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08 septembre 2006

La Vraie Vie du Vrai Camille



Je suis contrarié de ne pas pouvoir illustrer mes billets !

Mes discussions avec l'aide en ligne conduisent à : votre Blog n'accepte pas les images. Pas ou plus ? En tout cas j'ai donc entrepris de déménager vers des cieux plus hospitaliers. Migration en cours vers deux autres mini-sites en cours de construction, dernière tentative chez Blogger car j'ai l'impression de ne pas avoir épuisé le sujet..

Le premier Blog s'appelle : la Vraie Vie du Vrai Camille.
Il est encore tout petit. Vous pouvez jeter un coup d' œil en cliquant sur le titre ci-dessus.
Nous serons, dès que possible, deux membres rédacteurs : Camille et moi.
Je vais essayer d'y transfèrer tous les posts précédents en rapport avec Loulou.

Le second n'est encore qu'en projet. J’y travaille d’arrache-pied !

A bientôt.
JF.

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05 septembre 2006

La Braderie de Lille. (clic ici).


La braderie de Lille dans le métro parisien.

C’était dans le métro parisien. Elles sont montées à République. Le wagon était pratiquement vide, je ne sais plus pourquoi. Peut-être s’agissait-il d’un de ces jours où parce qu’on commence juste un peu plus tard tout est différent, déroutant, presque étrange.

J’étais assis, immergé dans ma lecture, elles sont restées debout, juste derrière moi, plongées dans leur conversation, deux filles jeunes, vingt, vingt trois ans, un duo classique : l’une, prolixe, plutôt jolie, grande et mince, des mèches décolorées relevées en chignon haut, et l’autre la bonne copine, petite brune, très boulotte, un peu terne, mais tellement gentille et sachant si bien écouter. Au début elles parlaient à voix basse : comme j’étais silencieux et immobile, petit à petit, elles m’ont oublié.


« …Alors le soir David* m’emmène au Pacha. Bon le Pacha tu sais comment c’est, ah ben non, c'est vrai, toi tu ne sais pas, enfin c’est toujours plein et on y rencontre tout le monde. Donc David fait le tour, dit bonjour, et puis on danse, mais il faisait une drôle de tête, et à un moment il me dit : "écoute ça ne va pas, je ne me sens pas bien, je rentre. Toi tu n’as qu’a rester, j’ai vu avec Simon* il te ramènera".

Oh ! La, la ! Simon ! Oh ! La, la ! ...Simon ! ... Je crois que tout le monde le sait que pour moi Simon c'est... Enfin bref, il vient vers moi et il m'invite. Et il me dit des trucs dans le genre : c’est bizarre c’est la première fois qu’on danse ensemble, tu sais ça fait longtemps que je t’avais remarquée, mais tu étais toujours accompagnée… Moi je savais plus ou j’étais. Après… après… bon enfin, après il m’a raccompagnée, mais chez lui.

Le lendemain il avait beaucoup de boulot, il fallait qu’il prépare tout, les jeans, les portants, les parapluies, la voiture, pour la braderie. Je suis restée avec lui, je l’ai aidé et finalement on est parti pour Lille tous les deux. C’était comme dans un rêve… ».

Strasbourg Saint-Denis ou Bonne Nouvelle, un couple monte, tournicote et finalement va s’asseoir à l’autre bout du wagon. Elles chuchotent un temps, mais pas longtemps.

« … Il m’a dit qu’avec Rachel* il n’avait pas pu. Elle voulait, il a essayé, mais pas moyen. Pourquoi ? Parce que Rachel elle est grosse, encore plus grosse que toi, elle est vraiment très grosse, alors il n’a pas pu.»

Rires, chuchotements et gloussements, commentaires incompréhensibles.

« Et maintenant ça fait quatre jours qu’on est rentrés à Paris, je n’arrête pas de l’appeler, pas de réponse, et lui il ne téléphone pas, aucune nouvelle, même pas un mot dans ma boîte à lettres, rien. Et ce matin ça sonne, je décroche, c’est David qui me dit : tu sais je ne t’en veux pas, ça n’est pas de ta faute, tu peux revenir quand tu veux, et qu’il m’a pas remplacée, et qu’il m’a gardé ma place au magasin…

Je suis très très embêtée, je ne sais vraiment pas quoi faire. Qu’est-ce que tu en penses ?
- Je ne sais pas trop… David il te payait quand tu travaillais avec lui au magasin ?
- Ben non, puisqu’on était ensemble. Mais quand j’avais besoin d’argent il m’en donnait.
- Et Simon, il t’a payée pour la braderie ?
- Eh bien…
- Eh bien ?
- Eh bien… il n'en a pas parlé, non.
- Non ?
- Non… Non... Je commence à penser que je me suis faite avoir… »

Je ne me souviens pas de l’année exacte, peut-être alliez-vous naître Imogène, à moins que, comme dit Danielle, vous n’ayez même pas déjà été une petite lueur dans le regard de votre père. Mais la ligne A du RER était, pour quelques mois encore, en instance de prolongation à travers Paris, et pour rejoindre la station Havre-Caumartin je devais changer à Nation et prendre le métro.

*C’est une petite histoire vécue, qui parle de naïveté et finalement d’innocence. Si j’avais tout inventé j’aurais peut-être choisi Maurice, Lucien et Ginette ou Michel, Gérard et Nicole. Mais les prénoms sont ceux qui ont été utilisés. Ils ne font référence à aucune personne que je connaisse et je ne pense pas que quelqu’un puisse s’y reconnaître. Je n’attache à l’utilisation de ces prénoms aucune signification particulière, s’il vous plaît faites comme moi. C’est arrivé comme ça, c’est tout. Et en plus personne ne lit jamais ce blog.

En réalité j'avais reçu un commentaire qui m'avait fait craindre d'avoir commis une maladresse lors de la première publication en Septembre 2005.

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